Tabac et chirurgie : arrêter de fumer réduit les risques de complications !
Les méfaits du tabac sur la santé globale sont aujourd’hui connus et reconnus. Mais ce n’est pas tout : de nombreuses études médicales démontrent que les risques opératoires sont amplifiés chez les fumeurs.
C’est pourquoi les personnes qui envisagent d’avoir recours à la chirurgie plastique doivent systématiquement arrêter de fumer quelques semaines avant l’intervention.
L’arrêt du tabac doit être poursuivi durant tout le processus de cicatrisation et de récupération. Une intervention esthétique est donc une bonne occasion de renoncer à cette addiction.
Tabac et risques de complications en chirurgie
Les fumeurs encourent davantage de risque lors d’une intervention chirurgicale. Les complications les plus courantes sont les accidents respiratoires (+ 70% par rapport aux non-fumeurs) et cardio-vasculaires (risque multiplié par 3). La possibilité de survenue d’une infection en post-opératoire est également plus élevée.
Fumer perturbe les échanges cellulaires et réduit le taux d’oxygène dans le sang. La cigarette favorise également la formation de caillots sanguins et entraîne une hypersécrétion bronchique susceptible d’entraîner des difficultés respiratoires au cours et après l’intervention chirurgicale. Fumer est formellement contre-indiqué avant une anesthésie générale, en raison du risque accru d’arrêt respiratoire.
Les fumeurs présentent souvent une immunité altérée. La cigarette contient plus de 4000 substances nocives. L’inhalation de la fumée entraîne une diminution importante du taux d’immunoglobuline et une augmentation des globules blancs. Le système immunitaire ainsi perturbé ne peut plus défendre correctement l’organisme contre les infections et les agents pathogènes.
Le moment idéal pour arrêter de fumer est entre 6 et 8 semaines avant la date prévue de l’intervention. Les risques sont considérablement réduits dès 4 semaines d’arrêt tabagique.
Fumer nuit gravement à la cicatrisation
Le taux d’infection des plaies est plus élevé chez les fumeurs : 12% contre 2% seulement chez les non-fumeurs. Le tabac engendre un retard et des troubles de la cicatrisation allant de la cicatrice hypertrophique à la nécrose cutanée, qui est une complication grave. La nécrose est liée à une mauvaise circulation sanguine et est une conséquence directe de la cigarette, qui contient de la nicotine et du monoxyde de carbone, délétères pour l’oxygénation des tissus. Enfin, il est prouvé que la production de collagène, une substance indispensable au renouvellement des cellules cutanées, est plus faible chez les fumeurs.
Le chirurgien esthétique peut décider de repousser ou annuler une intervention, par principe de précaution, s’il estime que le risque de complications est trop important.
Pour en savoir plus sur les risques du tabac liés à une intervention de chirurgie esthétique, contactez le Docteur Gounot au 04 37 24 94 54 ou envoyez un mail au cabinet : cabinet@docteurnicolasgounot.com.
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